Parmi les auteurs, Murielle-Lucie Clément vient avec son dernier livre « Crime à La Châtre » et proposera une causerie, dimanche 4 juin 2023, dans l’après-midi.
Ce rendez-vous littéraire arrive à grands pas. Organisé par la municipalité de Montgivray conjointement avec les éditions La Bouinotte, il aura lieu dimanche 4 juin 2023, à la salle des fêtes.
Vingt-deux auteurs sont attendus dimanche 4 juin 2023, au Salon du polar en Vallée Noire qui se tiendra à la salle des fêtes de Montgivray. En ouverture de cette troisième édition, une pièce de théâtre sera proposée par Olivier Bordaçarre intitulée Protégeons les hérissons, samedi 3 juin, dans les locaux de l’ancien restaurant L’Air du temps.
Parmi les auteurs, le public retrouvera les écrivains locaux et ceux des départements limitrophes, mais aussi plusieurs qui n’ont pas hésité à braver les kilomètres puisqu’ils arriveront de Bretagne, Paris, etc.
Une causerie sur les tueurs en série au quotidien avec Murielle-Lucie Clément
Du côté des auteurs de La Bouinotte, certains habitués reviennent, et des nouveaux se sont rajoutés. Seront présents Léandre Boizeau, David Verdier, Franck Gardian, Pierre Magin, Pierre Belsoeur, Olivier Bordaçarre, Adeline Paulian-Pavageau, Maud Bruneau, Hubert Loiseau et les autres en auteurs indépendants, Jean Colloc’h, Pascal Neufville, Alexis Chartraire, Jacques Jung, Bernard Capo, Christine Chaumartin, Martine Duchesne, Denis Julin, Jérôme Jarrige et son ouvrage Le château de la Vallée noire, Pierre Pouchairet, Cassandra Patte, Murielle-Lucie Clément et sa série Crime à… dont son dernier Crime à La Châtre, paru il y a quelques jours.
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Cette dernière proposera une causerie dimanche après-midi, intitulée « Tueurs en série au quotidien ». Les visiteurs pourront également apprécier toute une sélection de livres d’enquête « cosy mystery », proposée par la Maison de la presse de La Châtre. Une nouvelle occasion de retrouver ses auteurs préférés et d’en découvrir de nouveaux, d’échanger et de partager autour de leur passion de l’écriture.
La gendarmerie sera présente et, comme à son habitude, l’adjudant Jean-Claude Duris présentera des objets de sa collection, et notamment cette année la première moto utilisée à La Châtre.
Quelques produits dérivés ont été réalisés pour marquer cette nouvelle édition. Avis aux amateurs de sensations fortes, qui sont attendus nombreux.
Théâtre, samedi 3 juin 2023, à 20 h 30, salle anciennement Chez Charlotte, libre participation. Salon du polar, dimanche 4 juin, de 10 h à 18 h, entrée libre ; causerie avec Murielle-Lucie Clément, salle du conseil municipal, à 14 h 30.
Claude David explique sa technique aux visiteurs pendant qu’Alexis Chartraire peint une icône a tempera dans la véranda de la Villa des Roseaux.
Quelque 78 artistes accueillent le public dans 26 lieux à travers les communes de Gouëx, Persac, Queaux et Moussac, samedi 27 mai 2023. L’occasion pour les amateurs de découvrir le travail et la technique des artistes.
Les visiteurs étaient au rendez-vous, samedi 27 mai 2023, à 10 h, dès l’ouverture de la 9e édition du circuit des ateliers d’artistes de la Main Bleue qui se déroule dans les quatre villages de Gouëx, Persac, Queaux et Moussac pendant les trois jours du week-end de la Pentecôte.
Quelque 78 artistes exposent dans 26 lieux qui ouvrent leurs portes au public de tous âges. Une signalétique emmène d’un lieu au suivant comme dans un jeu de piste.
De nombreuses démonstrations
« Il y a les œuvres d’art, leur installation élégante, mais surtout l’accueil chaleureux que les artistes réservent à ceux qui souhaitent découvrir les multiples facettes de leurs créations », constate Chantal Guillemin, adjointe au maire de Gouëx, première arrivée ce matin à la Villa des Roseaux.
En effet, de nombreuses démonstrations comme le travail du fer forgé par un ferronnier d’art, la réalisation d’icônes a tempera, les impressions de plantes sur textiles, la sculpture de la pierre et du bois, la cuisson de la céramique raku, les illustrations naturalistes, la réalisation de mosaïques ou la fonte de sculptures en bronze animent les ateliers et les expositions.
Savoir-faire, technique, méthode
Les questions qui sont posées par les visiteurs sont souvent d’ordre pratique : quels matériaux ? quels outils ? quels supports ? Peu à peu les artistes répondent et livrent leur savoir-faire, leur technique, leur méthode. Souvent, ils expliquent leur démarche et leurs choix artistiques qui sont parfois des choix de vie.
C’est le cœur de la Main Bleue : des rencontres conviviales, des échanges tous azimuts dans le cadre verdoyant de la vallée de la Vienne et un partage de points de vue… à explorer au fil de la rivière.
Ateliers et expositions ouverts dimanche de 10 h à 19 h et lundi de 10 h à 17 h. Informations : facebook.com/lamainbleuecircuitdartistes
Feuilleter un ouvrage tout en conversant avec son auteur, l’occasion était donnée dimanche au salon du livre à la salle Maryse Bastié à Coudroy.
L’événement était co-organisé par l’association Vitalité rurale et la municipalité. Il a réuni une vingtaine d’auteurs où tous les univers (fantasy, poésie, jeunesse, bande dessinée, écrits historiques, polar) se côtoient. La force de cette manifestation organisée par l’association est de faire connaître les auteurs hors des sentiers battus et d’apporter la culture en milieu rural.
Les auteurs ont été cocoonés à la salle des fêtes de ce petit village au bord du canal d’Orléans. Le salon du livre offre de belles escapades culturelles et intellectuelles pour des moments à vivre aussi en famille. Et pour la petite information qui flatterait la plume d’auteurs en devenir, la maison d’édition l’Andriague organise avec le soutien de la municipalité de la ville de Lorris le prix Guillaume de Lorris. Ce prix couronnera un manuscrit de roman inédit et le lauréat sera récompensé par la publication de son œuvre à compte d’éditeur par les éditions l’Andriague.
Le jury constitué de personnes appartenant à l’univers du livre est présidé par le sénateur Jean-Pierre Sueur. Ce prix littéraire sera décerné le 25 novembre. Les futures plumes désireuses de participer au prix Guillaume de Lorris ont jusqu’au 15 juin pour envoyer leur production.
Contact. Prise de connaissance du règlement et bulletin d’inscription et renseignements
Les rencontres sont l’occasion de discuter avec les artistes présents.
© Photo NR
L’Espace Gartempe de Montmorillon a ouvert ses portes, ce samedi 8 avril 2023, aux Rencontres d’artistes, après trois ans d’absence. Une trentaine de peintres ont exposé leurs œuvres au public venu en nombre.
Après trois années d’interruption, les Rencontres d’artistes ont retrouvé l’Espace Gartempe pendant toute la fin de semaine de Pâques. Après les scolaires jeudi 6 et vendredi 7 avril 2023, le salon a été officiellement ouvert samedi matin par Bernard Blanchet, maire de Montmorillon.
Celui-ci a remis, comme le veut la tradition, la médaille de la ville à l’invité d’honneur de la 22e édition, Michel Lebrun Franzaroli, peintre venu de Concrémiers, dans l’Indre.
Le maire de Montmorillon, Bernard Blanchet, a remis la médaille de la ville à Michel Lebrun Franzaroli.
© Photo NR
Les amateurs se sont pressés en nombre tout au long du week-end pour admirer les œuvres d’une bonne trentaine de peintres, mais aussi de sept sculpteurs et cinq photographes.
« L’esprit reste le même »
Patrice Bouleloup, ancien adjoint à la culture qui avait été à l’origine de la création en 1999 de cet important événement culturel, s’est félicité de sa reprise. « C’est bien que cela soit relancé, a-t-il confié. L’esprit reste le même, chaque artiste a son stand, ce qui plaît à la fois aux artistes mais aussi aux visiteurs. »
Même motif de satisfaction pour André Pailler, l’un des membres d’origine du comité d’organisation : « Le souhait des fondateurs est respecté, faire de cet évènement une véritable rencontre entre les artistes et le public, et pas seulement les initiés. »
Une trentaine de peintres exposaient leurs œuvres ce week-end.
© Photo NR
Un stand avait d’ailleurs été mis en place pour rappeler la mémoire de certains artistes disparus, notamment Michel Vallier. Gérard Ollivier, qui avait pour sa part conçu à l’époque la scénographie des œuvres exposées (des stands en croix pour isoler le regard sur les œuvres d’un seul artiste à la fois), disait de lui qu’il était « un peintre de grand talent, trop discret mais attentif aux autres ».
De nouveaux artistes
L’édition 2023 a été aussi marquée par la présence de nouveaux artistes, tel Jean-Claude Bertrand, originaire de Champniers, artiste autodidacte venu tard à la peinture, mais dont les œuvres sont empreintes de grande force et de grande maturité.
Il sera d’ailleurs l’invité d’honneur de la prochaine exposition organisée au mois de novembre par la Palette clairvalloise à Scorbé-Clairvaux. « J’étais venu à Montmorillon comme visiteur il y a quatre ans, mais c’est la première fois que j’expose, a-t-il témoigné. Ces rencontres sont parmi les plus beaux salons de la région. »
Article complet sur : https://letaiseux.fr/alexis-chartraire
Merci à Estelle Caumartin
Ancien « banlieusard » passé par Fresselines, Alexis Chartraire vit désormais à Pouligny-Saint-Pierre, au cœur de la Brenne. Après s’est découvert une fibre artistique sur le tard, le romancier-peintre se trouve aujourd’hui confronté aux réalités d’un marché difficile d’accès sans pour autant accepter de se compromettre.
Alexis Chartraire préfère déposer un voile de pudeur sur sa première vie et ne pas en confier les détails. Ancien informaticien, ce romancier-peintre âgé de 58 ans, « au parcours atypique, autodidacte en tout » n’a pas choisi entre les deux arts qui l’attiraient et mène une double carrière mêlant l’écriture et la peinture depuis 2008. Fier de publier prochainement un troisième roman, ses tableaux sont exposés en galerie à Paris et à Barbizon. Mais derrière cette façade de projets, un sujet tourmente l’artiste depuis quelque temps malgré l’amour qu’il porte à son activité : « Les artistes ont du mal à vendre et les romanciers doivent écumer les salons du livre pour exister », annonce-t-il.
Entre reflets et couleurs
« Je ne suis pas un artiste du sérail. J’ai un parcours d’autodidacte. J’étais informaticien, je viens d’un autre monde et j’ai découvert qu’on pouvait peindre. Mes parents étaient simples mais m’ont donné des livres, m’ont appris l’importance de la lecture, ont cherché à développer ma curiosité, m’ont poussé à me cultiver. […] C’est une chance de pouvoir se lancer dans la peinture. En 2012, j’ai voulu me professionnaliser pour avoir plus d’exigences. Mais il est très difficile d’en vivre », retrace Alexis.
Arrivé à Fresselines, en Creuse, après avoir fermé la porte sur la première partie de sa carrière, il découvre « par hasard » ce village au patrimoine artistique fort et aux paysages inspirants : « C’est le village qui nous a choisis. J’y ai peint les reflets de l’eau que j’avais découverts dans l’œuvre de Monet. C’est un sujet infini, les reflets évoluent. Il faut inventer, créer un langage. Ce n’est parfois même pas clair dans la tête et il m’arrive d’être surpris du résultat… », décrypte-t-il.
Un marché bouché
Le peintre se passionne ensuite pour Maurice Rollinat et fréquente le Cercle des beaux-arts au moulin du Rabois à Argenton-sur-Creuse pour peaufiner sa technique. Les premières expositions arrivent, les premières ventes aussi et plus récemment, les premières déconvenues. Alexis Chartraire chemine, s’interroge, explore les contradictions du marché sans parvenir à se fixer sur une solution ou un début de réponse : « Il y a beaucoup de concurrence avec les amateurs en peinture et en sculpture, et une concurrence déloyale dans les métiers artistiques à cause des charges qui ne sont pas les mêmes selon le statut. Il y a quelques années, c’était rentable mais aujourd’hui, les ventes sont rares, mêmes lors des vernissages. Il n’y a pas ce public de collectionneurs, les touristes investissent moins. Le marché n’est plus là, il s’est ratatiné. Le problème c’est que l’art d’aujourd’hui est comparé à des choses qui ont une très grande valeur, réalisées par des artistes morts depuis une centaine d’années. […] Il y a des galeries au niveau économique proche de 0, qui ne font pas une seule vente dans un mois. »
Les galeristes peinent peut-être à vendre mais Alexis pointe un paradoxe qui sanctionne l’artiste dès le début de sa carrière : « Il faut paraître, faire tel et tel salon. Les prix jouent aussi, ça ne change pas le peintre mais ça rassure les gens. […] On va être obligé de payer avant d’avoir vendu quoi que ce soit. C’est pareil en musique. On est dans un monde curieux, on met en avant la culture et en parallèle, 90 % des acteurs sont obligés de participer financièrement. C’est un travers étrange… […] Les expositions sont payantes, les droits d’inscription sont très élevés et les places parfois peu intéressantes quand on n’est pas renommé. Il ne faudrait pas se disperser, un agent artistique permettrait d’éviter ça mais ils ne s’implantent pas ici. »
Pour autant, Alexis Chartraire ne souhaite pas remettre en question son style, situé entre le réalisme et l’art abstrait : « Après la mode de l’art abstrait, le figuratif revient, mais je peins indépendamment de ce qui va plaire ou se vendre même si j’écoute ce que disent les gens dans les expos. »
Le pinceau puis la plume
En 2018, Alexis Chartraire publie Cavalcade, un ouvrage portant sur la vie du peintre Théodore Géricault. « J’ai mis plus de quatre ans à sortir Cavalcade entre le cheminement, l’écriture, l’édition. Il y avait de l’intérêt, j’ai eu beaucoup d’échanges par mail avec des lecteurs à ce sujet. Je n’ai pas eu besoin de romancer la vie de Géricault. […] On apprend, la méthodologie change. Pour les tableaux, je prends des photos avant de peindre. Pour les livres, j’écris un scénario avant de les rédiger. […] C’est un monde merveilleux la création, un vrai plaisir. C’est extraordinaire de créer de ses mains… Cavalcade m’a ouvert une boîte de Pandore. Le deuxième livre a été plus difficile à écrire. J’ai été obligé de me réinventer. Je suis autodidacte mais je ne pense pas qu’il pourrait y avoir une formation à l’école pour écrire un livre. En revanche, il faut une bonne base », confie-t-il.
Le monde littéraire, qui croule sous le nombre des publications, n’est pas épargné par les difficultés rencontrées par les artistes peintres. Alexis Chartraire est là encore, revenu de ses illusions. Il admet : « Dans les livres aussi c’est difficile de se faire une place. L’auteur a besoin de notoriété. Il faut des années avant de percer un peu, ça apprend l’humilité et la patience. […] Le problème du roman, c’est qu’il faut trouver un financement puis mettre en valeur le livre, notamment dans les librairies. Mais il y a un renouvellement excessif et celles-ci sont saturées car trop petites. […] Il y a beaucoup de créativité et c’est génial, mais les auteurs ne trouvent pas leur public. »
Iconographie chrétienne
Il y a peu, le romancier-peintre semblait avoir besoin de prendre de la hauteur et de s’éloigner de ces considérations économiques. Après avoir suivi une formation en iconographie auprès d’un prêtre orthodoxe durant deux ans, Alexis Chartraire poursuit aujourd’hui son apprentissage avec un maître iconographe. Là aussi, la pudeur est de mise et la porte semble infranchissable. « En iconographie, on ne peut pas faire une œuvre parfaite, la seule œuvre parfaite c’est celle de Dieu. On apprend la place du peintre, l’humilité… Il n’y a pas de place pour signer », conclut-il.
La discipline permettra peut-être au peintre d’accéder à un certain apaisement et finalement d’accepter qu’épouser une carrière artistique, c’est aussi risquer d’embrasser le dénuement le plus complet. ■
Aux Éditions Maïa, Alexis Chartraire innove avec du crowdfunding. © Photo NR
Dimanche, le Salon du livre a accueilli moins d’exposants que l’année dernière. Pour autant, l’attachement du territoire pour l’écrit reste fort.
© (Photo Ève Pallier)
Alexis Chartraire, peintre et romancier.
© Photo NR
Jusqu’au 17 septembre, l’artiste Alexis Chartraire, peintre et romancier, expose au château de Chamousseau, à Queaux, les peintures qui résultent de sa recherche assidue des multiples reflets et jeux de lumière à la surface de l’eau. Informaticien de métier, il a changé radicalement d’orientation il y a une quinzaine d’années ; après une période où il s’est formé seul à l’art pictural, il est devenu professionnel en 2012. Il raconte : « Je suis inspiré par le réalisme d’Édouard Hopper, bien que je n’aime pas le terme d’hyperréaliste. Je préfère celui de rendu réaliste. De plus, les lumières et les couleurs des impressionnistes comme Claude Monet et Vincent Van Gogh m’attirent. J’aime aussi la puissance qui se dégage des œuvres de Théodore Géricault. Je suis à la recherche de reflets aquatiques inédits et de la lumière à Venise, sur la mer et l’océan, dans les rivières et les lacs. D’ailleurs, j’habite à Pouligny-Saint-Pierre, dans la Brenne, le pays aux mille étangs. Chaque peinture est consécutive à une campagne photographique dans laquelle j’accumule des instants vécus que je représente ensuite. Après une première série “ Reflets, Venise ”, je travaille actuellement une série “ Reflets, marine ” où je mélange le réalisme et l’abstrait, dans laquelle l’eau sublime la lumière dans ses reflets. Cela m’a valu plusieurs prix : en 2014 pour “ Voiliers, Bonnu, Été ” au Salon de Artisart de Châteauroux, en 2019 pour “ Le Port de La Rochelle ” au 34e Salon de La Rochelle et en 2021 le prix d’excellence de peinture marine pour “ Reflet, Marine VII ” au 35e Salon de La Rochelle. C’est en étudiant et en copiant avec liberté le fameux tableau de Théodore Géricault, le “ Radeau de la Méduse ”, que j’ai écrit un roman historique, publié en auto-édition en 2019, intitulé Cavalcade - Théodore Géricault. Ainsi, j’ai découvert le plaisir de l’écriture. Mon premier policier, Arrêt, immobilité, salut, a été publié en 2021 (éditions Lys Bleu) et cette année un deuxième polar va sortir, Les feux de la Saint-Jean (Éditions Maïa). Je souhaite continuer de front mes deux activités de romancier et de peintre : les reflets d’eau sont une inspiration illimitée. »
Visites : le samedi à 15 h au château de Chamousseau à Queaux, et sur rendez-vous au 06.89.29.13.05. Facebook : Château de Chamousseau, un passé au futur.
La Halle aux auteurs réussit sa première
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Léandre Boizeau et Daniel Bernard, bien connus dans la région, et plusieurs auteurs locaux : Jean-Charles Malet, impliqué dans l’organisation de cette manifestation culturelle, Gilles Groussin, Jean-Christophe Duveau, Aline Méry et Patrick Marquet ont dédicacé leurs derniers ouvrages. Jean-Christian Fraiscinet, célèbre Christian, des Bodin’s, en compagnie de Fred Coicault, dessinateur de la BD Les Bodin’s se font la belle, proposaient une dédicace personnalisée et illustrée.
Cette première édition incite déjà les organisateurs à réitérer l’événement.
Alexis Chartraire est à la fois artiste-peintre et écrivain.
© Photo NR
Nous connaissions Alexis Chartraire peintre, le voilà aussi écrivain. Après un premier roman historique autour de Théodore Géricault, l’auteur change de genre et s’initie au polar. Arrêt, immobilité, salut, est le titre de ce premier ouvrage où, comme dans le précédent, le cheval est au cœur de l’intrigue. Normal pour ce cavalier émérite, dont l’équitation est une autre de ses passions. « J’écris comme je peins. Je laisse couler le premier jet et ensuite je retravaille, explique-t-il. À la base, je ne suis pas un littéraire, j’ai un microcomité de lecture dans mon environnement et j’utilise un robot correcteur. »
Des chapitres courts, une écriture rythmée, fluide et efficace, des personnages bien campés, des meurtres presque parfaits… Et l’auteur ne s’arrête plus : un deuxième policier, Les Feux de la Saint-Jean, est pratiquement terminé. « Mon écriture évolue au fil des livres. Pour celui-ci, j’ai écrit un scénario, découpé les scènes, décrit mes personnages comme pour un film », confie celui qui n’abandonne pas pour autant la peinture.
« Arrêt, immobilité, salut », d’Alexis Chartraire, aux éditions Le Lys bleu, 13,60 €, 130 p. Contact : tél. 06.78.09.97.30 ou alexis.
Article paru dans la Nouvelle République le 30 mai 2022 - Martine Tissier.
Le peintre Alexis Chartraire, de Pouligny-Saint-Pierre, présente, dans la galerie du château de Laleuf, une série de peintures intitulée Reflets Marine. Un travail minutieux sur la lumière. Ayant quitté la région parisienne, il s’est installé dans la Brenne et a commencé à peindre des paysages se reflétant sur l’eau. Primé en 2019, lors du 34e salon de La Rochelle, pour sa marine Port de La Rochelle, Alexis Chartraire est également l’auteur d’un roman historique, fruit d’un important travail de recherche, sur le peintre Théodore Géricault.
« Reflets marine », au château de Laleuf, jusqu’au 21 novembre. Artiste présent les samedis et dimanches, de 15 h à 18 h. Entrée libre. Contact : Alexis Chartraire, tél. 06.78.09.97.30.
Premier vernissage au château Le Fresne, samedi dernier.
Le programme
Jusqu’au 31 août, Exposition sculpture, photo, peinture, visible tous les jours de 14 h à 19 h jusqu’au 31 août : Alain Bernard (photographies), Marine Chauvet (peintures), Custy (Graffeur), Gérard Féry (Aquarelles), Nicolas Hamm (peintures), Pascale Imbert (Céramiques), Serges Imbert (Sculptures), Nadine Jussic (peintures), Paul Nébac (sculptures), Morgan Roche (Maître verrier) et les peintures d’Alexis et Geneviève Chartraire.
Vendredi 14 août, de 14 h à 18 h, rencontres littéraires et dédicaces.
Château Le Fresne, 2 Le Fresne, à Douadic. Ouvert tous les jours de 14 à 19 h, entrée libre. Tél. 06.78.09.97.30. Site internet : www.fresne.fr